États Généraux du Logement : Marseille et la Métropole devront se serrer les coudes

« Habiter c'est exister... Le logement est le droit le plus essentiel... » C'est ce qu'a martelé le maire de Marseille, Benoît Payan, en ouvrant les premiers États Généraux du Logement qui se tiennent pendant deux jours à la Friche de la belle de Mai. Deux jours pour dialoguer, échanger, travailler, pour construire l'avenir du logement à Marseille, où se réunissent grands témoins, intervenants locaux et nationaux, issus de la société civile et du milieu professionnel.

Marquée par le dramatique effondrement de la rue d'Aubagne et plombée par le retard sur la construction de logements sociaux, avec un habitat indigne en forte proportion, de l'habitat en péril... le constat est douloureux pour la ville de Marseille, où le quartier de la Belle de Mai qui accueille justement ces premiers États Généraux du Logement, bat le triste record du quartier le plus pauvre de France.

Benoît Payan est bien décidé à lancer une politique publique forte pour s'attaquer à tous les aspects de ce vaste sujet du logement à Marseille, comme la mise à l'abri des personnes sans solution d'habitat, avec pour objectif de permettre à tous les marseillais d'accéder à des appartements dans leur ville. Le maire de Marseille a aussi pointé du doigt la rapacité financière, avec le dévoiement de logements par les plateformes de locations, comme par exemple Airbnb.

Si le chantier s'avère colossal et ne pourra se faire sans une aide massive de l'État et de la Métropole, la volonté de changement paraît ici déjà à l'œuvre. Ce mardi Olivier Klein, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement vient clôturer ces premiers États Généraux du Logement à Marseille.

En vidéo : le reportage sur les premiers États Généraux du Logement à la Friche de la Belle de Mai.

(Interviews, images et montage : Rémy Reponty pour Maritima médias.)