De 130 à 500 manifestants contre les suppressions de postes Education 22/02/2012 à 16h12 01:56 R. Chape Partagez cet article Plusieurs centaines de parents d'élèves, enseignants et élus (4 à 500 selon les syndicats, 130 selon la préfecture), se sont rassemblés mercredi à Marseille devant l'inspection académique, contre les suppressions de postes et de classes prévues en 2012 dans le primaire. "Stop, écoles sacrifiées", "Sauvons l'école publique", "Nos enfants ne sont pas des sardines": brandissant pancartes et banderoles, les manifestants ont crié leur refus de ce projet, qui prévoit dans le département 130 fermetures de classes (pour 17 ouvertures) ainsi que la suppression de 113 postes d'enseignants "Rased" spécialisés contre l'échec scolaire, selon les syndicats. "C'est une décision qui touche de plein fouet les élèves en difficulté, c'est inacceptable", a estimé Christophe Doré, secrétaire départemental du syndicat Snuipp-FSU, appelant à "une riposte nationale". "On se battra contre toutes les suppressions, l'inspecteur nous demande de faire un tri mais nous refusons d'entrer dans ce marchandage", a-t-il ajouté. Plusieurs centaines d'enseignants avaient déjà manifesté le 14 février à Marseille contre ce qu'ils qualifient de "saignée sans précédent". L’inspection académique doit présenter les chiffres définitifs lors d’une réunion du "comité technique spécial départemental" vendredi. Une nouvelle mobilisation est prévue à cette occasion, outre de nombreux blocages d'établissements tout au long de la semaine. Dans la foule, avaient pris place de nombreux parents accompagnés de leurs "minots". "Les instituteurs se retrouvent à devoir gérer un nombre incalculable d'enfants dans des classes où on apprend les fondamentaux", a regretté Delphine Nizou, mère d'une petite fille en grande section de maternelle. "On a l'impression qu'avant de partir, Nicolas Sarkozy applique sa politique avec plus de violence", a réagi pour sa part Patrick Mennucci, maire socialiste des 1er et 7e arrondissements de Marseille. Le député et président (PS) de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), Michel Vauzelle, est lui aussi monté au créneau. "Quel sera le coût de l'échec scolaire que le gouvernement prépare en opérant ce type de casse ? Il sera bien entendu supérieur à celui de l'investissement pour la réussite de nos enfants", juge-t-il dans un communiqué. AFP Sur le même thèmeEducation20/01/2023 à 16h18Marseille. Les travaux du groupe scolaire Malpassé-les-Oliviers vont débuter24/11/2022 à 10h04Ecole Val Plan bloquée: la Ville rencontre les parents sur place17/11/2022 à 16h06Réforme du lycée professionnel : les profs sont contre17/11/2022 à 10h31Marseille : manifestation contre la réforme de l'Éducation nationale dans la voie professionnelle15/10/2022 à 09h35Marseille célèbre la 31e édition de la Fête de la Science27/09/2022 à 17h32Marseille. Une nouvelle école sort de terre à la Belle de mai26/09/2022 à 14h51Marseille : Studyrama organise trois salons de l'orientation au Dôme20/09/2022 à 15h03La Société publique des écoles marseillaises a (enfin) son directeur 01/09/2022 à 13h21Les écoliers de Marseille ont fait leur rentrée !28/08/2022 à 08h52Restauration scolaire à Marseille: les inscriptions à la cantine se poursuivent avant la rentrée05/07/2022 à 15h06Les nouveaux bacheliers du lycée Montgrand à Marseille !23/06/2022 à 17h00Marseille. Jusqu'à 35° enregistrés dans des classes du groupe scolaire Michelet-Foch (4e)