Iter se félicite des avancées dans la construction Société 22/06/2012 à 05h43 02:00 J. Darras Partagez cet article Le conseil d'Iter Organization, qui chapeaute le projet du réacteur expérimental international situé près du centre de recherches nucléaires de Cadarache, s'est félicité jeudi "des avancées concrètes dans la construction des bâtiments à Cadarache" (Bouches-du-Rhône) Dans un communiqué, Iter Organization salue notamment, au terme de son 10e conseil qui s'est tenu mercredi et jeudi à Washington, "la fin des travaux de la fossse de protection parasismique du complexe Tokamak, dans laquelle 493 plots parasismiques ont été installés". En août 2011, l'organisme qui réunit le Japon, l'UE, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud, la Russie et les Etats-Unis, avait estimé à un an le retard pris dans la finalisation du site en raison du séisme au Japon, et de ses conséquences sur la fourniture de certaines pièces. En revanche, le conseil exprime "sa préoccupation quant aux retards dans la fabrication de certains des principaux éléments de la machine, comme la chambre à vide", pressant Iter Organization de mettre en oeuvre "au plus tôt (...) une stratégie de rattrapage des retards", en tenant compte du budget. Enfin, alors qu'il était en pleine session, Iter Organization a reçu un courrier officiel de l'Agence de sûreté nucléaire (ASN) française, jugeant qu'au "terme de 18 mois d'examen approfondi (...), les conditions opérationnelles et le désign d'Iter (étaient) conformes aux exigences de sûreté". "Dans les semaines qui viennent, l'ASN soumettra à la signature du gouvernement français la propostion de décret autorisant la création de l'installation nucléaire de base (INB) Iter", une "étape majeure", conclut le communiqué. Le chantier, où plus de 800 personnes d'une vingtaine de nationalités travaillent, a débuté en août 2010 à Saint-Paul-Lez-Durance. Projet étalé sur 35 ans, Iter, qui vise à faire de la fusion thermonucléaire une source d'énergie illimitée en produisant des températures de l'ordre de 100 millions de degrés, se veut une solution de rechange à la fission de noyaux d'atomes lourds des centrales actuelles, source de déchets. Depuis son lancement, le projet a vu son coût tripler. Il s'élève aujourd'hui à 12,9 milliards d'euros (inflation, coût des matières premières...). Le 1er décembre dernier, l'UE, qui doit fournir environ 45% du budget, avait annoncé avoir trouvé un accord pour dégager des fonds permettant de financer le surcoût du projet, évalué à 1,3 milliard pour 2012-13. afp Sur le même thèmeSociété09/05/2022 à 14h25Les "Portes ouvertes adoption" de la SPA font leur grand retour dans la région27/04/2022 à 13h00Impôts 2021 : La déclaration est en ligne jusqu'au 24 Mai23/03/2022 à 09h10Carburant les Bons plans à Berre ,Salon et Marignane 25/02/2022 à 22h09La flamme olympique passera par les Bouches du Rhône14/02/2022 à 16h52Des pompiers agressés... par leur victime !05/01/2022 à 18h40ShareAmi, créateur de lien intergénérationnel 09/12/2021 à 07h24TER. Des retards sur la ligne Côte Bleue ce matin07/12/2021 à 09h21Les éboueurs se mobilisent avant leur réunion avec la Métropole04/12/2021 à 17h05Le Département des Bouches du Rhône récolte 10 000 euros pour le Téléthon25/11/2021 à 17h08Quand le GRIMP s’entraîne à Cassis25/11/2021 à 14h59Violences faites aux femmes: “Un meilleur accueil dans les commissariats est une priorité” 20/11/2021 à 08h12Les pompiers du département fêtent la Sainte Barbe