Le mois sans tabac, une petite pause "non cigarette" Santé 03/11/2022 à 10h25 02:18 M. Montagne Partagez cet article Cesser un mois durant, c'est multiplier par cinq les chances d'arrêter définitivement, la durée du Mois sans tabac qui a démarré ce premier novembre n'a donc pas été choisie au hasard.En France, 75 000 décès sont causés chaque année par la fumée de tabac, soit environ 25 fois plus que les accidents de la route, ce qui en fait une cause nationale d'où la mise en place en 2016 de ce programme par les autorités sanitaires et qui a prouvé son efficacité en matière de sevrage. A Martigues, l'hôpital est doté d'un service addictologie qui, pour l'occasion, avait monté dans le hall de l'établissement un stand destiné notamment à sensibiliser et surtout accompagner tous ceux et toutes celles qui souhaitent en finir avec leur tabagisme.Avec ses 4000 substances nocives dont 70 cancérigènes, le tabac est l'une des pires addictions en matière de dépendance, mais pour le docteur Claude Simonian, pneumologue et tabacologue, faire une pause ne serait-ce qu'un mois est déjà une belle victoire. S'il rappelle que les fumeurs représentent en moyenne 28% de la population française, le praticien, par ailleurs responsable de ce service, insiste sur le fait que la situation de précarité n'est pas sans incidence sur la consommation de tabac. Ainsi les fumeurs représentent 31% des personnes les plus fragiles d'un point de vue socio-économique contre 24% de celles qui ne connaissent pas de problèmes de fin de mois. L'augmentation du prix du tabac, pénalisant principalement les premiers, participe ainsi à creuser les inégalités sociales au sein de la population des fumeurs, le prix du paquet ne rebutant pas ceux qui ont les moyens alors que, par ailleurs, les angoisses du quotidien n'incitent pas les plus vulnérables à s'arrêter. Car bien souvent, et ce n'est pas sans lien avec la précarité, le tabagisme est l'écran de fumée qui dissimule d'autres soucis d'ordre psychologique comme l'anxiété, voire la dépression.  Pour joindre le service addictologie de l'hôpital de Martigues : 04 42 43 27 75 / 06 85 93 68 10 En vidéo, les explications du docteur Claude Simonian (qui évoque tour à tour les liens entre tabac et pratique sportive, l'usage de la cigarette électronique ainsi que les fragilités psychologiques, terreau propice à la tabagie). Egalement le témoignage de Véronique. Cette agente de service hospitalier (ASH) aux Rayettes - 60 ans et 1 paquet par jour - a réussi à s'arrêter durant deux années. Une petite tension familiale l'a fait rechuter mais Véronique relativise cet échec, n'a pas l'intention d'abandonner le combat et profite donc du suivi et des précieux conseils de l'équipe addictologie de l'établissement martégal. Sur le même thèmeSanté04/01/2023 à 13h52Don de sang : une collecte organisée le 11 janvier à Martigues23/12/2022 à 16h40Hôpital de Martigues : "Les gens sont stockés en toute indignité dans les couloirs" Docteur Luigi23/12/2022 à 15h19Hôpital de Martigues : "C'est un tsunami de patients qui arrive aux urgences" Docteur André Mazille01/12/2022 à 16h57Journée mondiale de lutte contre le Sida : les professionnels de santé de Martigues avec le public01/12/2022 à 12h13Journée mondiale de lutte contre le Sida : comment réaliser un auto-test de dépistage01/12/2022 à 06h52Martigues: l'hôpital se mobilise pour la journée de lutte contre le SIDA15/11/2022 à 16h19Martigues : une collecte de sang jusqu'à 19h30 à la maison du tourisme09/11/2022 à 17h27Une collecte de sang organisée le 15 novembre à Martigues21/10/2022 à 13h57Le cross du collège Daumier, l'effort avant la performance19/10/2022 à 10h42La ligue Contre le Cancer vous informe à l'hôpital de Martigues14/10/2022 à 10h41Martigues : la médiation équine pour une bonne santé mentale13/10/2022 à 16h28Martigues : réservez votre créneau pour la prochaine collecte de sang