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Aix : Le Maire et Mariton veulent "reconstruire" l'UMP

J. Darras J. Darras
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Bruno Le Maire et Hervé Mariton, tous deux candidats à la présidence de l'UMP, ont exposé mercredi à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) leurs propositions pour "reconstruire" et "redresser" l'UMP

"Construire l'UMP est ma priorité", a déclaré M. Le Maire devant quelque 300 militants venus exposer leur "cahier de doléance", en présence du secrétaire général de l'UMP, Luc Chatel.

"Nous n'avons pas su aller au bout de nos idées, au bout de nos valeurs" a ajouté le député de l'Eure en prenant "sa part de responsabilité mais en rejetant "les propositions fracassantes qui font la une du 20H00". Car "vous en avez soupé, vous avez raison".

Encourageant les jeunes à "prendre le pouvoir", il a plaidé pour un "changement de la classe politique" grâce à une limitation du cumul des mandats et une diminution du nombre de parlementaires et d'élus locaux. "Tant que la classe politique ne sera pas ouverte, il n'y aura pas de changement", a-t-il dit.

"Ce qui a cloché à l'UMP ce n'est pas les militants, c'est le sommet", a plaidé M. Le Maire invitant les militants à "reconstuire" l'UMP "avec méthode".

Mais "ne vous trompez pas d'échéance sinon vous allez revivre le cauchemar de 2012 c'est-à-dire la guerre des chefs".

Lors des cantonales et des régionales de 2015 puis la présidentielle de 2017, "la seule chose qui peut nous priver du pouvoir, ce n'est pas la gauche, pas le FN, ce sont nos divisions", a-t-il argué en prenant l'exemple de Fréjus, où le candidat FN a remporté les municipales puis les sénatoriales. "Ce n'est pas le FN qui a conquis Fréjus, c'est la droite qui a donné Féjus au FN", a analysé l'ancien ministre se présentant comme le défenseur de "la marque UMP" dont il entend "faire le symbole de la reconquête de la France".

Appelant les militants à "redresser" le parti, le député UMP de la Drôme Hervé Mariton a estimé pour sa part que les responsables UMP n'ont pas "toujours été à la hauteur des enjeux". "Il faut de l'organisation, que l'UMP soit notre maison commune" a-t-il insisté.

Plaidant pour un projet "ferme et ambitieux", il a estimé que le mouvement avait perdu la présidentielle de 2012 "parce que nous avions trop peu d'idées".

Estimant que le cumul des mandats et le nombre de parlementaires "n'est pas un débat", il a prôné un redressement économique de la France passant notamment par une remise en cause des 35 heures et des heures supplémentaires. "Il faut que l'on tranche", a-t-il noté.

Evoquant la question de l'identité nationale, M. Mariton s'est de nouveau prononcé pour le "droit du sang comme principe directeur de la nationalité française".

Tous deux ont réaffirmé leur opposition à la procréation médicale assistée pour les homosexuels et à la gestation pour autrui. M. Mariton s'est en outre prononcé pour l'abrogation de la loi Taubira sur le mariage pour tous.

afp