Une grande enseigne locale a rendez-vous au tribunal de commerce de Marseille aujourd'hui. 

Le vendeur de chaussures San Marina, créé à Gémenos en 1981, a demandé son placement en redressement judiciaire. Déjà en difficulté financière, l'enseigne ne s'est pas relevée du premier confinement.

Commerce "non-essentiel"

L'entreprise, qui possède 163 magasins en France, a dû fermer ses portes pendant plus de deux mois. Deux mois de manque à gagner et de chômage partiel à verser, auxquels se sont rajouté le prix des loyers !

En effet, au mois de juin 2020, la Cour de cassation a contraint tous les commerces dits "non-essentiels" à rembourser les loyers impayés, estimant que les propriétaires n'étaient pas responsables de la situation sanitaire.

San Marina, déjà dans une situation financière compliquée, n'a pas été en mesure de régler ses dettes. Elle a donc annoncé, au printemps dernier, un plan de licenciement concernant 152 postes… L'équivalent d'un quart de ses salariés.

Le passage de l'entreprise devant le tribunal de commerce ne signifie pas sa fermeture. La direction compte proposer un plan de redressement, qui inclura un remboursement échelonné sur les dix prochaines années.

Plus d'informations sont à retrouver dans l'édition du jour de La Marseillaise.