Le comité social et économique central du géant industriel est en train de se réunir sur le site de Fos-sur-Mer. Après la décision de l’inspection du travail de suspendre l’activité de l’aciérie, la direction de l’entreprise doit présenter aux représentants syndicaux l’agenda des différentes étapes de cette mise à l'arrêt

Pour rappel, la fermeture n’est pas encore effective. Comme le précise ArcelorMittal dans un communiqué publié hier, mardi 27 juin, la mise à l’arrêt “nécessite le respect d’une procédure stricte afin de prévenir tout risque environnemental et tout risque d’endommagement irréversible de l’installation industrielle. La complexité de cette procédure nécessitera 6 à 8 semaines. La procédure a bien commencé.”

La déclaration de l’entreprise concorde avec les déclarations des salariés et des syndicats. Dans l’aciérie “les machines tournent encore à plein régime”, explique, étonné et agacé, un salarié. Mais pour Philippe Avocat de la CFE CGC qui travaille en amont de l’aciérie, à la cokerie, c’est tout à fait normal. Il confirme que la mise à l’arrêt a bien commencé dans son secteur de la grande chaîne industrielle.

Pour le moment, ArcelorMittal continue d’étudier les recours possibles. Selon nos informations, l’inspection du travail, de son côté, n’a pas changé sa position et maintient sa décision de la “suspension immédiate” de l’aciérie.