Fin d'escale pour les 680 réfugiés ukrainiens à bord du ferry "Méditerranée". L'opération financée par le ministère de l'Intérieur était "une solution transitoire d'accueil", précise la préfecture des Bouches-du-Rhône. La convention qui lie l’État à l'armateur prend fin le vendredi 10 juin.

Elle a néanmoins permis dès le mois d'avril de loger et de nourrir ces hommes, femmes et enfants fuyant la guerre. Plusieurs associations et acteurs économiques du territoire ont également été mobilisés pour leur insertion dans l'emploi. La préfecture a réuni hier les personnes hébergées pour leur présenter "le dispositif prévu et les solutions disponibles". 

Des transferts vers d'autres régions moins saturées

Une majorité d'entre eux devraient prochainement être pris en charge par d'autres régions ayant accueilli moins de déplacés. La préfecture affirme que les sites d'hébergement collectif du département des Bouches-du-Rhône sont saturés. Des opérations sont coordonnées avec la Nouvelle Aquitaine, l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, les Hauts-de-France et le Grand Est. "Les populations concernées continueront de bénéficier dans leur département d’accueil du suivi initié dans les Bouches-du-Rhône", assure encore la préfecture.

Pour les personnes ayant déjà trouvé un emploi sur place ou celles en situation de handicap, "l'Etat s'efforcera de trouver des solutions à Marseille".

Au plus fort de la crise, le ferry « Méditerranée » de la compagnie Corsica linea amarré à Marseille a accueilli jusqu’à 930 personnes.