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Port-Saint-Louis : des freerunners dans la cité

Port-Saint-Louis : des freerunners dans la cité

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Port-Saint-Louis : des freerunners dans la cité

U. Téchené U. Téchené
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Pour ces vacances scolaires, une vingtaine de jeunes Saint-Louisiens ont participé à une initiation de « Parkour » avec des freerunners professionnels de La Fabrique Royale.

 Ben Cante au micro d'Ulrich Téchené
 Cécile Sanchez au micro d'Ulrich Téchené

Lors du festival port-saint-louisien « Carrément à L'Ouest » début octobre, le Citron Jaune, Centre National des Arts de la Rue a fait venir des traceurs, ou freerunners. Par ces termes il faut traduire « personnes qui sautent de barrière en muret et de balcon en toit »... mais s'arrêter à cela est réducteur. C'est l'agence La Fabrique Royale, mandatée par le Citron Jaune, qui a animé avec du Parkour le quartier Ambroise Croizat pendant plusieurs jours, animations finalisées par un spectacle dans la cité.

Pour ces vacances scolaires deux de ces acrobates, Ben et Jérémie, sont revenus pour diriger un atelier de 2 jours avec une vingtaine de jeunes de 12 à 16 ans ; des ateliers gratuits en lien avec le Service Jeunesse et la Maison Pour Tous de Port-Saint-Louis du Rhône, l'ensemble chaperonné par le Citron Jaune. Véritables sportifs tout autant qu'artistes du « Street Art », Ben et Jérémie sont des traceurs de la French Freerun Family, un collectif de freerunners. « Les arts de la rues, c'est transformer les lieux qui existent pour en faire un lieu de spectacle, raconte Cécile Sanchez, chargée des publics pour le Citron Jaune. Avec le parkour c'est exactement ça, se rendre compte que son quartier (…) a plein de richesses et qu'il faut savoir l'exploiter ».

Alors pas d 'inquiétude, les ados ne sont pas montés sur les toits. Restant principalement au sol, ils ont appris courir, sauter, se réceptionner puis s'exercer en utilisant (avec les autorisations adéquates) quelques mobiliers urbains tels que fontaines, barrières, murs, plots, etc. Une manière d'appréhender autrement l'espace urbain mais aussi son propre corps à l'age où, normalement, l'envie de se dépenser est prégnante. Et aussi, peut-être, une petite envie de transgresser quelques interdits ? « On essaie de ne jamais franchir les limites des propriétés privées ou de ce qui pourrait être dégradé, explique l'acrobate freerunner Ben Cante, donc même si on dit aux enfants de ne pas faire certaines choses, nous on leur apprend qu'ils peuvent le faire si cela se fait en sécurité ». Et ainsi de responsabiliser les traceurs en herbe. Le Parkour, une discipline Street Art en vogue !

En vidéo retrouver Cécile Sanchez, chargée des publics pour le Citron Jaune et Ben Cante, acrobate, freerunner et enseignant de Parkour.