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Martigues ville-relais de la Marche Solidaire pour l'accueil des migrants

Martigues ville-relais de la Marche Solidaire pour l'accueil des migrants

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Martigues ville-relais de la Marche Solidaire pour l'accueil des migrants

U. Téchené U. Téchené
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Lundi, la Marche Solidaire de Vintimille à Calais et Londres pour « l'accueil des migrants », contre « le blocage des frontières » et « le délit de solidarité » a fait étape à Martigues.

 extraits de l'allocution d'Henri Cambessedes
 extrait de l'allocution de Pierre Dharréville
 François Guennoc au micro d'Ulrich Téchené
Pour « l'accueil des migrants », contre « le blocage des frontières », contre « le délit de solidarité », voici les mots d'ordre de la Marche Solidaire et Citoyenne de Vintimille à Calais et Londres qui a démarré le 30 avril dernier. Objectif Londres le 8 juillet en 60 étapes. L'organisateur de cette marche est « l'Auberge des Migrants » de Calais en lien avec la « Roya Citoyenne » à la frontière italienne.

En provenance de Marseille, le cortège d'une quarantaine de personnes - logistique comprise – faisait sa 13ème étape à Martigues, accueilli à la MJC et reçu officiellement à l'Hôtel de Ville l'après-midi. A noter que les villes-relais sont choisies en fonction des associations locales, engagées, qui proposent hébergements et/ou repas ; mais ce n'est que la 2ème fois que la Marche était réceptionnée par des « officiels ». L'idée générale de cette marche est de valoriser le travail des citoyens, des associations et des collectifs qui aident les migrants en créant du dialogue. Elle a aussi pour objectif la collecte de fonds et l’encouragement à la collecte des biens nécessaires aux migrants.

Quant aux mots d'ordre, ils se déclinent de plusieurs manières :
« De Vintimille à Calais », c'est le symbole des frontières, de la première qui empêche les migrants d'entrer à la deuxième qui les empêche de sortir ! Au-delà du coût faramineux en force de police que cela engendre, aucune frontière depuis que l'humanité existe n'a jamais empêchée la moindre migration et la misère a toujours engendré le déplacement des populations. Les associations demandent le déblocage des frontières dans le cadre de la liberté de circulation des personnes, telle qu'elle existait il y a 5 ans à la frontière italienne et il y a 18 ans vers la Grande-Bretagne ;

« Contre le délit de solidarité », qui tend à amener les citoyens devant les tribunaux pour les décourager d'aider des personnes en danger. En quelque sorte qui encourage à « laisser en danger la vie d'autrui ». Dans le pays des Droits de l'Homme, les associations demandent à l'Etat d'arrêter d'inculper les personnes qui en aident d'autres ;
« Pour l'accueil des migrants ». Le gouvernement par ses mesures laisse les migrants à la rue, détruit leurs abris, refuse d'examiner les demandes d'asile des « dublinés », les expulse même vers des pays en guerre..., en bref : aggrave leur situation. Les associations demandent un véritable accueil. Pour rappel, la France s'était engagée à accueillir 30.000 migrants ; 26.000 ont fait une demande ; à peine un peu plus de 4.000 sont arrivés aujourd'hui. La France, avec 67 millions d'habitants...

Tout le monde peut être Marcheur Solidaire lors d'une ou plusieurs étapes. Partis de Vintimille le 30 avril, les marcheurs ont redémarré ce mardi matin du parking de Castillon à Port-de-Bouc pour rejoindre Istres via Saint-Blaise.

En vidéo des extraits du discours d'accueil du premier adjoint de Martigues Henri Cambessedes, du député de la 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville et l'interview de François Guénok, vice-président de l'Auberge des Migrants.

(Photo François Delena - Maritima Médias)