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Marseille: et si vous deveniez nageurs sauveteurs pour les JO 2024

Marseille: et si vous deveniez nageurs sauveteurs pour les JO 2024

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Marseille: et si vous deveniez nageurs sauveteurs pour les JO 2024

J. Darras J. Darras
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Chaque été le manque de nageurs sauveteurs se fait ressentir dans notre département des Bouches du Rhône. Si la situation s'améliore à Marseille après une augmentation des salaires, les besoins vont être nombreux pour les JO 2024 avec l'accueil des épreuves de voile. Nous avons suivi à Istres un examen pour le BNSSA avec des candidats âgés entre 17 et 60 ans.

 Interviews maritima: Audrey Lombard et Jean-Luc Collange de la Croix Blanche 13

Ils étaient stressés avant de passer les épreuves pourtant quasiment tous ont réussi sans soucis leur examen pour obtenir le Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique. La semaine dernière le centre aquatique à Istres a accueilli une vingtaine de candidats au BNSSA âgés de 17 à 60 ans et formés par la Croix Blanche. Ces nouveaux nageurs sauveteurs pourront travailler dès cet été sur les plages du département mais ils ne suffiront pas.

"Il y a une pénurie de maitres-nageurs que ce soit dans les bassins ou sur le littoral. Il va encore manquer du monde cet été pour la surveillance des plans d'eau" reconnait Audrey Lombard, présidente de la Croix Blanche à Fos et membre du jury pour l'examen du BNSSA. Et puis l'an prochain, avec l'organisation des Jeux Olympiques à Marseille avec les épreuves de voile, il va falloir encore plus de monde. J'espère que les jeunes seront attirés par ce job d'été et que ça va les motiver." "La Croix Blanche a été choisie pour sécuriser les épreuves de voile et il nous faut 40 nageurs sauveteurs par jour" ajoute Jean-Luc Collange. Le président de la Croix Blanche des Bouches du Rhône est toutefois satisfait que la situation s'améliore cette année à Marseille: "c'est une bonne nouvelle grâce à un effort financier qui a été fait. On a dû remonter le salaire à 1900 euros net pour 35 heures".

Alors pour ceux qui seraient intéressés pour devenir nageur sauveteur, "il faut être plutôt sportif, avoir une bonne mentalité et vouloir aider les autres" indique Jean-Luc Collange. "Il faut avoir une bonne condition physique et savoir nager, mais pas besoin d'être très fort en natation. Notre formation de septembre à mai prépare à ça et à la fin on est sur de la réussite" précise Audrey Lombard. Certains candidats sont toutefois freinés par le coût de cette formation et par les difficultés liées au travail, "c'est un métier à responsabilité" rappelle effectivement Jean Luc Collange. "C'est vrai que c'est long, il faut être toujours sur le qui vive, dans l'attente d'une intervention" ajoute Audrey Lombard mais qui précise "c'est quand même agréable de pouvoir travailler dehors".

 

Retrouvez en vidéo les interviews d'Audrey Lombard et de Jean-Luc Collange de la Croix Blanche et des images de l'examen du BNSSA passé à Istres (images et interviews JM Darras).

 

La Croix Blanche à Fos recherche des candidats pour la rentrée de septembre.

Pour plus de renseignements sur la formation de nageur sauveteur, vous avez les contacts des différentes implantations de la Croix Blanche 13 ici : http://croixblanche13.fr/