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"Moi je suis petit, je vais tout perdre en premier" : les buralistes coincés entre augmentation des prix et frontières ouvertes

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Par Sarah LeGuen12/04/2024 à 09:17

Depuis le 29 mars, un décret supprime les limitations d’importation de tabac et d’alcool entre la France et les autres pays de l’Union Européenne. Une bonne nouvelle pour les fumeurs, qui réjouit beaucoup moins les buralistes. Alors qu’ils ont été forcés d’augmenter le prix de certaines marques le 1er mars, certains sont découragés…

« Bonne nouvelle ! », s’exclame ironiquement ce buraliste du quartier de Croix-Sainte à Martigues. 12 €, c’était le prix symbolique qu’il ne fallait pas franchir. Et pourtant, ce 1er mars 2024, le gouvernement prend la décision d’augmenter à nouveau le prix de certains paquets de cigarette. Un choix qui surprend les buralistes, à qui on avait annoncé en mai 2023 qu’il n’y aurait plus d’augmentation au niveau du tabac en France.

A contrario, un décret permet, pour consommation personnelle, de repartir des frontières avec du tabac et de l’alcool à volonté. Deux décisions aux antipodes. Payer des paquets de cigarette allant jusqu’à parfois 13 euros séduit donc de moins en moins les acheteurs, qui n’hésite plus à franchir les frontières. Les buralistes perdent alors espoir.

C’est le cas de Tilou, gérant d’un tabac dans le quartier de Ferrières à Martigues. Stock vide derrière lui, infiltration dans son bureau de tabac, après 25 ans de métier, ce buraliste a déjà commencé à écrire des CV pour trouver une autre activité. Une décision qu’il prend à contrecœur.

 

 

 

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