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Des ballons lâchés depuis Martigues pour suivre les polluants

Un des trois ballons ''dérivants''.

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Un des trois ballons ''dérivants''.

Le type de sonde qui sera emportée par les ballons.

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Le type de sonde qui sera emportée par les ballons.

Toutes les données sont ensuite reçues par satellite.

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Toutes les données sont ensuite reçues par satellite.

R. Chape R. Chape
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Le Centre National d'Études Spatiales a installé depuis le mois de juin un camp de base gonflable à Martigues pour étudier le transport de la pollution de l'air à grande distance. Les ballons qui réalisent les mesures vont s'envoler d'ici 24h.

 Les explications de Marie-Anne Clair, sous-directrice ''ballons'' au CNES.
 Le fonctionement d'une sonde expliqué par le physicien François Gheusi.
Ils n'attendent qu'un peu de mistral pour s'envoler dans l'atmosphère ! Dix ballons équipés de sondes mesurant le taux d'ozone dans l'air seront libérés dans les prochaines heures depuis le camp de base du Centre National d'Études Spatiales (CNES) installé à Martigues. Parmi eux, trois ballons (dits "dérivants") de 2,5 m de diamètre vont s'envoler à plus d'un km du sol pour suivre le trajet d'un nuage, les sept autres, des "ballons-sondes", pourront atteindre les 30km de hauteur pour étudier les différentes couches de pollution. L'objectif de l'opération est de savoir où les polluants emportés par le Mistral depuis la Vallée du Rhône vont se transformer et former de l'ozone, afin notamment d'améliorer les modèles de prévision de la qualité de l'air.

En vidéos, les explications de Marie-Anne Clair, sous-directrice "ballons" au CNES, ainsi que la présentation, par le physicien François Gheusi, du fonctionnement d'une sonde qui sera envoyée dans l'atmosphère grâce aux ballons.  (Images de Fabienne Verpalen).