4800 personnes fréquentent chaque jour les plages de l'étang de Berre soit 385 000 sur la saison estivale. Une moyenne à l'année qui ne cesse d'augmenter. "Changer l'image de l'étang", c'est l'obsession du président du Gipreb, Serge Andréoni. "On va faire en sorte que les populations riveraines se réapproprient l'étang. Cet étang, il est beau !" s'exclame le président du Gipreb.
"Il y a eu cette notion de la pollution des eaux, peut-être justifiée à une certaine époque, avec une démographie à l'emporte pièce, des stations d'épuration qui n'étaient pas aux normes européennes, avec la pétrochimie...Aujourd'hui tout ça c'est fini !", explique-t-il. Mais pour changer cette image négative auprès des baigneurs, il faudra encore maintenir la pression...
400 contrôles dans la saison pour surveiller la qualité bactériologique en plus d'une surveillance visuelle journalière, d'une recherche d'amélioration sanitaire systématique et d'une information permanente du public...les efforts portés par le Gipreb portent leur fruit avec l'obtention de ce nouveau label "Démarche qualité des eaux de baignade". Le syndicat mixte, qui organise pour les communes la gestion de la qualité des eaux de baignade, s'est associé aux services de l'Agence régionale de santé (ARS), du laboratoire départementale des Bouches-du-Rhône et des services municipaux chargés de la surveillance des plages. Les prélèvements  et les analyses sont réalisés par l'ARS.

Nouveau logo, nouveau drapeau
Ces drapeaux du nouveau logo représentant un baigneur et une loupe vont donc progressivement faire leur apparition sur les 14 plages ouvertes à la baignade.
La baignade et les activités nautiques représentent un enjeu fort pour les communes riveraines de l'étang. 82 % des personnes qui fréquentent ces plages sont des locaux. 95% d'entre elles sont satisfaites. Un heureux bilan conforté par un travail assidu de prévention. Après les orages, les plages sont souvent fermées par mesure de précaution.
Pour Nicolas Mayot, chargé de la qualité des eaux de baignade au Gipreb, ce label était nécessaire pour rassurer les baigneurs : "Quand on autorise la baignade, ils peuvent y aller les yeux fermés". Il veut lutter contre "une image fantasmagorique de l'étang qui serait pollué, contaminé. Il faut passer le cap de l'appréhension. Ce label, c'est pour nous aider à passer ce cap".  
Serge Andréoni voit beaucoup plus loin, Pour le président du Gipreb,  la bonne fréquentation de l'étang a d'autres vertus : "Cela fait le bonheur des riverains. Dans la vie que nous vivons et qui n'est pas toujours facile. Une part de rêve et de bonheur, c'est important !"


Regardez un extrait de l'interview de Serge Andréoni, maire de Berre et président du Gipreb.