Pennes-Mirabeau : Coca Cola, c'est - aussi - ça Emploi 01/03/2018 à 18h17 01:55 1/244 croix, une pour chaque salarié licencié2/2La pub Coca, version salariés en colère M. Montagne Partagez cet article 16e jour de grève pour la moitié des salariés de l'usine Coca Cola implantée aux Pennes-Mirabeau. Et le mouvement ne faiblit pas. En cause, la décision de la direction de licencier un quart des effectifs soit 44 personnes. Sylvain Baeza, délégué syndical CGT (accompagné des klaxonneurs) Roland Tomat, retraité : un coup de main "chaleureux" Agnès, infirmière solidaire Léo Purguette, de La Marseillaise, venu en soutien sans son carnet de notes Le député Pierre Dharréville soutient le mouvement Résultat, pour l'instant, la production de l'usine est à l'arrêt. On l'imagine, la réussite d'un mouvement de grève relève également d'une partie psychologique qui peut se traduire par le fait de se sentir soutenu par tout ou partie de la population. Quand ce soutien est inexistant, le sentiment d'isolement et d'abandon commence à poindre et en général, la démobilisation n'est pas très loin. Eh bien en ce jeudi 1er mars, les salariés de Coca Cola ont dû se sentir rassérénés puisqu'ils ont eu droit à une visite de solidarité de nombre de leurs camarades, pour l'essentiel syndiqués CGT et militants communistes (dont celle du député PCF Pierre Dharréville venu assurer une nouvelle fois les grévistes de son soutien) : dockers du Golfe de Fos, site pétrochimique de Lavéra, centrale de Gardanne, journaliste de la Marseillaise mais aussi hôpital de Martigues, salariés du privé comme du public, tous ressentent la même incertitude quant à l'avenir de leur entreprise et le besoin de se serrer les coudes. Autre manifestation d'encouragement, le soutien sonore ou klaxon solidaire : à l'aide d'une banderole, les grévistes demandent aux conducteurs d'accompagner leur passage au rond-point qui jouxte le site d'un petit (ou gros) coup de klaxon. C'est ainsi qu'automobilistes, routiers et même chauffeurs de bus, en passant devant le piquet de grève, tout le monde y va de son petit coup d'avertisseur. Loin des yeux peut-être mais près des oreilles. Et enfin, ils font feu de tout bois, à l'image de Roland Tomat habitant des Pennes, qui, en compagnie de sa bande de retraités, vient fournir du bois aux grévistes pour les aider à combattre le froid glacial de ces derniers jours. En vidéo, les interviews de Sylvain Baeza, délégué syndical CGT de l'usine Coca Cola des Pennes-Mirabeau, de Roland Tomat, retraité livreur de bois bénévole, d'Agnès Bechet, infirmière à l'hôpital de Martigues et de Léo Purguette, journaliste à la Marseillaise (images et interviews : Michel Montagne / Maritima Médias) Sur le même thème14/02/2023 à 09h00Le moulin des Pennes Mirabeau cherche son meunierLa municipalité cherche un meunier pour prendre la suite de Guy Lagier. Une formation pour appren...