On imagine souvent, à tort, qu’en s’engageant dans l’armée de l’air, on devient forcément un pilote. Nombreux sont ceux qui avaient été influencés par Maverick dans le premier Top Gun de 1986, et beaucoup de jeunes pourraient suivre leur trace grâce à Rooster dans le second film sorti en 2022. Pourtant, comme le résume si bien le Colonel Anne-Laure Michel, commandant de la base aérienne 125 :  « Pour faire voler un avion, il faut toute une armée. »

Et les métiers sont variés, même si parfois peu connus par le grand public. Alors, pour les faire découvrir et inciter les jeunes à s’engager, la base a organisé son tout premier job dating ce mercredi 20 mars dans le hangar de l’escadron de défense Sol-air. Et la plupart des professionnels institutionnels de l’emploi, tel que France Travail, anciennement Pôle Emploi, ou encore Mission locale, étaient présents.

Un beau succès

Au total, une vingtaine de stands ont permis à presque 480 jeunes de s’intéresser de plus près à tous ces métiers. Ce premier job dating permet à l'armée de s'adapter aux nouvelles générations qui arrivent et ainsi, convaincre les jeunes de s'engager. Certains ont donc pu apprendre les bons gestes pour faire atterrir un avion à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, tandis que les plus ambitieux apprenaient à s'envoler aux commandes d'un Diamond DA40 dans un simulateur. Les pompiers ou encore des auxiliaires sanitaires étaient également présents et une démonstration cynophile a eu lieu pour le plus grand bonheur des futurs maîtres-chien. Quelques jeunes étaient même très impressionnés face aux armes exposées devant les militaires et d’autres ouvraient grand les yeux devant l’Alpha Jet, avion militaire, posé sur le tarmac.

180 emplois

Au total, 180 emplois sont à pourvoir sur la base aérienne, allant du chauffeur, en passant par Stewart, informaticien, agent de restauration ou encore fusilier de l’air. Presque tous les corps de métiers sont représentés et beaucoup de jeunes qui souhaitaient s’engager ont pu se retrouver dans cette diversité proposée. Un bus de l’emploi avait d’ailleurs été mis en place par la Région pour que les nouveaux adultes puissent directement remplir des formulaires d’inscription. Et il y avait déjà la queue !