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Chez Airbus helicopters Marignane l'espoir est permis

Chez Airbus helicopters Marignane l'espoir est permis

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Chez Airbus helicopters Marignane l'espoir est permis

G. Saucerotte G. Saucerotte
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Venue visiter le site Marignanais, la présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée Nationale va essayer de faire accélérer l'importante commande de l'armée Française, vitale pour Airbus.

  Françoise Dumas, présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Asse
 Matthieu Louvot, vice-président exécutif des programmes

C'est une visite de courtoisie non sans conséquence. Françoise Dumas, présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée Nationale s'est rendue sur le site d'Airbus helicopters à Marignane. Objectif: découvrir les coulisses du fleuron européen de l'hélicoptère, mais surtout prendre la température de la capacité de fabrication de l'industriel pour répondre à l'importante commande que s'apprête à lui passer l'armée française. En effet, à l'automne dernier, la ministre de la défense Florence Parly a annoncé un vaste plan de relance incluant la modernisation des Tigre, l'achat de Guépard et de Caracal pour plusieurs millions d'euros. Un renouvellement de flotte vital pour Airbus qui a vu, ces derniers temps, son carnet de commande souffrir, surtout sur le marché civil. "Ce qui maintient l'activité et les emplois, c'est la persistance des commandes militaires, explique Matthieu Louvot, vice-président exécutif des programmes chez Airbus Helicopters. Cette visite est un signe fort de la confiance que notre principal client, le gouvernement français, porte à nos hélicoptères."

Des commandes essentielles

C'est donc pour rappeler tout cela que Françoise Dumas est venue dans les locaux d'Airbus. "C'est une formidable entreprise, constate-t-elle. Je vais veiller à ce que les décisions prises soient appliquées. Je vais repartir avec des messages sur la nécessité de cette commande publique et les conséquences qu'aurait tout retard dans les décisions prises."  D'autant que d'ici deux trois ans, Airbus  devraient sentir les conséquences de la baisse des commandes civiles. Pour autant, l'industriel a de bon espoir de redresser la barre. "Nous étions il y a peu au Moyen orient, confie Matthieu Louviot. C'est primordial pour nous que l'armée française soit présente à nos côtés. " Car plus qu'un client, l'armée est aussi ambassadrice de la marque. Quels meilleurs arguments de vente que le retour d'expérience? "Il y a plusieurs pays avec lesquels nous comptons obtenir des commandes. L'appui du gouvernement français et l'appui de la compétence des armées est essentielle," conclut le vice-président.  

 Ecoutez les interviews de Françoise Dumas et Matthieu Louvot.