"C'est une école difficile, où l'on demande beaucoup aux stagiaires, mais à la fin de l'année ils ressortent avec un excellent niveau et sont prêts à affronter tous  les défis des essais en vols", explique le lieutenant-colonel Stéphane, directeur de l'EPNER. Une formation intense où tout se joue en 10 mois, de septembre à juillet. Et quand on parle d'EPNER on parle aussi et surtout d'excellence "On forme des navigants à un niveau extrêmement élevé, le niveau est effectivement excellent mais il est surtout apprécié de tous. Il y a énormément d'enjeux, de passion sur cette école, il y a encore des personnes qui était diplômées il y a 50 ans et qui reviennent chaque année",  décrit le lieutenant-colonel Stéphane.

Et parmi les diplômés, cette année, nous retrouvons Marie-Alice  et pour elle intégrer l'EPNER était de longue date. "C'était pour moi la possibilité de découvrir un monde totalement nouveau, de devenir navigant en tant que civile, sur tous type de machines, civile ou militaires, et donc ça veut dire que cette année on a pu faire 120 heures de vol sur plus de 22 machines différentes. C'est une opportunité vraiment unique", réalise Marie-Alice.Aujourd'hui diplômée, elle va retourner chez elle, à Cazaux, à la DGA (direction générale de l’armement) où elle sera désormais "navigant d'essai".

Mais avant cela, cette année passée à l'EPNER, couplée aux 60 ans de la DGA vont lui permettre de survoler le ciel parisien à bord du H.225, lors du défiler du 14 juillet

En vidéos, les interviews du lieutenant-colonel Stéphane, directeur de l'EPNER et de Marie-Alice, fraîchement diplômée de l'EPNER.

Crédit photo : EPNER, Istres.